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Hey, guys !

Et si on ergotait aujourd’hui sur le statut des photographes de rue que l'on rencontre un peu partout dans la capitale de Libreville et sur celui des photographes professionnels ? Découvrons ensemble quelques points qui les différencient avant de traiter de leurs statuts respectifs. Avant, likez la page et l'article sans oublier de vous y abonner. Let’s go !

Les photographes, de quelques types qu'ils soient utilisent tous des appareils photos de marque pour prendre des clichés parfaits aussi bien à l'extérieur (photographie rurale, urbaine, journalistique, animalière etc…) qu'à l'intérieur ( photographie de la nature, de mode, culinaire etc…). Ces appareils diffèrent d’un photographe à l’autre en fonction du statut, des moyens financiers et du travail à effectuer. 

J’ai certainement débuté cet article sous l’angle du matériel mais nous ne traiterons pas que de cet aspect pour différencier un professionnel d’un photographe de rue (shooteur). Avant de poursuivre, sachez que le mot shooteur est tiré de shoot, un terme anglais qui signifie tir dans le domaine du sport. Dans le domaine de la photographie, on parle de shooting en référence à une séance de photographie avec un thème, beaucoup de déclenchements, de prises en rafales (shoots), une possibilité de post-production et une direction artistique. 

Alors, quelles différences fais-je entre un photographe professionnel et un shooteur ?

L'écart entre un professionnel et un shooteur est assez considérable. Tous deux actifs, l’un embrasse la photographie à cause d’une douce réalité, c’est le cas de ce jeune élève ou étudiant présent tout au long de la journée dans Libreville et ses artères. Tandis que l’autre décide de faire de sa passion une œuvre d’art, c’est le cas ici du célèbre PatrickMVE, le cerveau derrière Tchelly Photo. 

La première différence entre ces deux types de photographes réside dans leur désignation, on parle de shooteur et de professionnel. L’un ne pense pas à un nom d’artiste tandis que chez le professionnel, le nom est un impératif. Aussi, l’un se contente de prendre des photos mais l’autre s’attèle à en faire des moments Inoubliables. 

Deuxièmement, le lieu d’implantation diffère car le shooteur se place à des endroits stratégiques, les carrefours, à l’entrée des Universités en fonction de la foule qui s’y trouve. Le professionnel quant à lui, a un studio dans lequel il pourra exercer.

Troisièmement, le shooteur n’a pas un réel matériel si ce n’est son appreil photo. Il prend des clichés et les remet à l’état brut à son client. Le professionnel pense qualité. Il investit alors à la hauteur de la renommée qu’il veut acquérir. Patrick MVE de TchellyPhoto nous a d’ailleurs confié qu’il utilise un appareil photo Sony Alpha II 24-70mm full frame, le 1er capteur plein format doté d'une stabilisation d'image sur 5 axes. Le tout dans un boitier d'une compacité record. Il possède également un MacBook pour le traitement des photos, des logiciels tels que Light room et Photoshop, des lumières, bref, tout un arsenal pour que le rendu de son travail soit haut de gamme.

Le shooteur se limite à son appareil  Nikon, canon 8D, 700D, 800D ou 3000 D etc…auquel il joint une micro USB pour le transfert des photos. 

La clientèle joue également un rôle majeur dans la détermination du statut. Le shooteur peut filmer près de 100 personnes par jour tandis que le photographe professionnel peut avoir 1 à 5 modèles photos, 1 ou 2 événements à filmer par jour.

Cinquièmement, le prix, ah ces prix qui varient d’un photographe à l’autre ! Le prix du shooteur est déterminé en fonction du nombre de prises. Les prix du professionnel se déterminent en fonction du travail qu’il doit effectuer sur les photos. Contactez Tchelly Photo ici : pour avoir ses prix, je peux vous assurer qu’il est passé maître dans son art. 

Enfin, comme je le disais plus haut, le shooteur n’effectue pas de traitement d’images comme les professionnels, après la séance photo, vos images vous reviennent en contrepartie d’un 500 ou 1000f. La même séance photo chez un professionnel vous donnera d’attendre 3 à 4 jours pour récupérer lesdites photos en fonction du traitement nécessaire.  Mais encore, les séances se prévoient chez lui, mais pas chez les shooteurs. Voyez par vous-même quelques prises de Tchelly Photo après traitement : 

Le shooteur et le photographe professionnel, tous deux entrepreneurs ou pas ?

Aujourd’hui, le statut d’entrepreneur s’attribue à tort et à travers. Même les shooteurs se considèrent comme entrepreneurs. Est-ce à tort ou à raison ?

Pour ma part, être entrepreneur c’est remplir 3 critères, à savoir : être celui qui répond à un besoin, être créateur d’emploi, et une source de motivation. C’est le cas de Patrick MVE, parce qu’en réalité, Tchelly Photo génère des emplois, motive des jeunes à se lancer dans le domaine et répond à un besoin de qualité dans la photographie. 

Le shooteur lui, se limite à une vente d’images et ne génère aucun emploi. J’aurais voulu dire qu’il est autoentrepreneur mais est-ce seulement vrai ?

Être photographe est-ce seulement filmer rapidement et passer d’un client à un autre ? Patrick dans sa conception, voit en la photographie tout un art dont il faut connaître bases et techniques avant de pouvoir s’affirmer. Il les a apprises en autodidacte mais aussi aux côtés des grands noms de la photographie Gabonaise tels que : MarionASSOUMOU, Gildas PARAISO, Meryl ARISON , Cédric Image etc… cela lui a pris des années pour en arriver là. Comprenez alors le fait que son conseil aux jeunes photographes soit de se former au maximum en photographie et sur les logiciels y afférents. Il est d’ailleurs orateur au Forum de l’Image et de la Photographie qui se tiendra le Mardi 28 Décembre 2021, derrière le Ministère des Eaux et Forêts.

Prenez-y part et découvrez des secrets insoupçonnés de la photographie qui transformeront votre façon de travailler. 


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