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Hey Guys!

J’espère que vous êtes en forme. Décryptons ensemble une oeuvre littéraire gabonaise qui a fait beaucoup de bruit. Let’s go! 

Présentation de l’œuvre 

“BOUPENDZA N’ÉTAIT PAS HORS-JEU!” Le monde entier l'a vu et a fermé les yeux sur cette injustice footballistique. La phrase qui a rendu le joueur gabonais Aaron Boupendza célèbre, a fait l’objet d’un ouvrage collectif supervisé par Omer NTOUGOU, de la maison d’édition Symphonia. Il s’agit ici d’un recueil de 27 nouvelles. Sa rédaction a vu la participation de 22 auteurs dont Rodrigue Ndong, Efry Trytch Mudumumbula, Marcel Nguiayo Effam, Hermine Mbana Clarisse Mabiti et L’orchidée Moulengui. L’ouvrage fait au total 301 pages. 

Présentation du Superviseur 

“Boupendza n’était pas hors-jeu et autres nouvelles aussi importantes”  est une initiative d'Omer Ntougou, fondateur des éditions Symphonia, Spécialiste de l’Environnement à l'ANPN. Il est également auteur. Il publie son premier livre “Nos Gabonitudes Préférées” en 2016 et consacre sa plume à l’écriture du Mvett.

Analyse de l’œuvre 

La couverture 

La couverture de l’ouvrage est assez simpliste. On y voit la moitié du rond central d’un stade pour perdre ceux qui se disent que l’ouvrage traitera de football. L’autre moitié du rond central est consacrée au titre de l’ouvrage. Les couleurs utilisées sont: le vert, le blanc et le rouge. 

Le rouge est dans la négation du titre et la moitié du rond central comme pour nous alerter à propos de l'injustice qu’a subi Aaron Boupendza. Le vert est peut-être un rappel de la couleur pour les terrains de football et le blanc a certainement été utilisé pour que les écrits sur la couverture soient visibles. 

La quatrième de couverture 

La quatrième de couverture est une reprise de la préface de cet ouvrage collectif qui a d’ailleurs été écrite par Omer Ntougou. Elle liste également les 22 auteurs qui ont contribué à la rédaction de cet ouvrage. 

Le texte 

L’ensemble de toutes ces nouvelles est à apprécier. Je célèbre ici, l’effort d’écriture et non l’écriture en elle-même. Quoiqu’il y ait des nouvelles plus attrayantes que les autres, plus longues que les autres, chaque nouvelle aurait pour but de dénoncer un fait, une injustice, une inégalité. Si la première nouvelle “Non n’est pas le début de oui” est intéressante, sa fin me laisse dubitative. Il n’en est pas autant pour la nouvelle “Ils se croyaient plus forts” qui m’a laissé dans une incompréhension totale de ce que l’autrice voulait faire comprendre comme injustice. 

Le paysage 

Toutes les nouvelles se déroulent au Gabon quoique dans des provinces et villes différentes.

Critique de l’ouvrage 

Si la couverture de l’ouvrage est assez belle, on ne peut pas en dire autant de tous les textes contenus dedans.

D’entrée de jeu, les citations d’Orson Welles et Ernest Hemingway sont à mon avis, les moins appropriées pour cet ouvrage. 22 plumes différentes pour un seul ouvrage donne lieu à cette grande cacophonie qu’est “Boupendza n’était pas hors-jeu”. Je considère que plusieurs auteurs n’ont pas compris la consigne qui a été donné. 

Les textes auraient pu être mieux agencés, des moins originaux aux plus originaux ou inversement.

Ensuite, je relève trop de coquilles dans l’ouvrage. Ce qui a rendu ma lecture désagréable. J’ai eu envie de m’arrêter à chaque fois que je tombais sur une coquille. Les coquilles, ça arrive à tout le monde. Même dans la version numérique du Goncourt de 2011, publié chez Gallimard, on y a trouvé 2 coquilles ! Mais, plus il y en a, moins on a envie de lire. Cela signifie aussi que soit le travail de correction et de relecture n’a pas été rigoureux, soit il n’a pas été fait ou encore on a pas fait appel à la bonne personne pour la correction. Ce manque de rigueur décrédibilise la littérature gabonaise et donne raison à ceux qui ne veulent pas la consommer. Elle décrédibilise la maison d’édition qui est censée respecter un processus, notamment la correction avant la publication d’un livre. 

Enfin, je trouve que plusieurs nouvelles n’avaient pas leur place dans cet ouvrage. Je peux citer “Escapade à Mont-Bouët”, “Ils se croyaient si forts”, “Le témoin du mal”, “La tentation du vide”, “Le déni”, “Le prince des faubourgs” etc… Si nous revenons sur le déni de grossesse, un fait un peu méconnu au Gabon, en quoi est-ce qu’il est une injustice pour figurer comme sujet traité dans cet ouvrage?

Les nouvelles les plus pertinentes et qu’il faudrait lire attentivement mais aussi féliciter pour leurs originalités sont de Rodrigue Ndong, Omer Ntougou, Marcel Nguiayo Effam.

Les autres nouvelles qui pourraient un peu nous faire passer l’ennui sont  celles d’Efry Trytch Mudumumbula,  Clarisse Mabiti, L’Orchidée Moulengui, Symphora Ayingone.   

La maison d’édition Symphonia gagnerait à rééditer cet ouvrage, sélectionner minutieusement les textes, car les lecteurs qui ont acheté “Boupendza n’était pas hors-jeu” pourraient avoir regretté leur achat.

La lectrice que je suis reste sur sa faim mais espère une réédition minitieuse de cet ouvrage. 

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1 commentaire

  • Tony Perrin NKOGHE ONDO
    2023-08-10 06:15:55

    Je suis conquis aussi bien par le fond (le texte) que par la forme (le blog). Bonne continuation à l'équipe.