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Hey Guys ! 

J’espère que votre semaine écoulée a été enrichissante et particulièrement agréable. Plus bas, je fais un petit récapitulatif de ce qu'a été l’évènement qui s'est déroulé à l'Institut français. Please, Read and Share it ! 

Le Salon du Livre by L'Institut français

Le Salon du Livre s'est tenu du 20 au 22 Octobre 2022 à l'Institut français. Véritable ode à la littérature, ce salon était l’occasion d'assister à desCafésLittéraires, à unereprésentation théâtrale, d’acheter des livres, de prendre part à des rencontres interprofessionnelles, de profiter d’un Atelier jeunesse et d’assister à un concert. 

30 ans des Matitis, ça se fête !

Ce Salon du Livre célébrait les 30 ans des Matitis, l’œuvre d’Hubert-Freddy Ndong Mbeng, vulgarisée par l’Institut français 30 ans en arrière. L’évènement a été conçue de manière à exposer la culture et les arts du Gabon par le chant, la danse et le livre. Le chiffre 30 représenterait ici les années de succès des Matitis et de carrière professionnelle de son auteur. Une communication massive a été faite afin de voir tous les gabonais à cet évènement. 

Une ouverture sur un café littéraire riche

Le Jeudi 20 Octobre était riche en couleurs. Et pour cause, nous avons eu à prendre part au café littéraire qui réunissait deux pointures de la littérature africaine, notamment :Kangni Alem et Pierre Amrouche auteurs respectifs de La gazelle s’agenouille pour pleurer et Le chien de ta mère. Vous avez certainement reconnu ici le Prix Tchicaya U’Tamsi du Concours théâtral interafricain, Grand prix littéraire d’Afrique noire, l’écrivain, dramaturge et metteur en scène togolais, et son compère antiquaire français, spécialiste en art africain, art primitif et art populaire. Les œuvres citées plus haut sont des nouvelles sorties littéraires et elles ont été présentées en exclusivité durant ce café littéraire, car ces deux auteurs sont de véritables amoureux du Gabon. 

Les titres de ces œuvres restent énigmatiques. Par exemple, La gazelle s’agenouille pour pleurer retrace l’histoire d’une femme réfugiée dans un camp, qui tombe amoureuse d’un humanitaire qui ne tiendra pas ses promesses. Elle meurt par accident et la suite est ce qu’il y a de plus absurde... Tandis que Le chien de ta mère retrace l’histoire d'un Africain qui perd sa mère. Le chien est entré en lui et il faut le faire sortir. C’est la société des hommes qui veut se libérer du monde des femmes ; une histoire inspirée de la culture des sango du Gabon. 

Ce café était aussi le rappel d’une grande amitié entre Kangni Alem, Éric Joël Bekale et Pierre Amrouche. 

Une scène en folie 

Le second jour de ce salon était l’occasion de prendre part à une rencontre interprofessionnelle qui portait sur l’économie du livre au Gabon, présidée par Sylvie Ntsame des Éditions Ntsame. Il y avait aussi La Rentrée Littéraire avec les publications d’Audrey Moubiyia, Dominique Douma, Prince, Nse Asseko Armelle, Mo Fahd. En soirée, il ne fallait surtout pas manquer Les Matitis, mes pauvres univers, une pièce de théâtre aux cinq cents représentations. Elle a été adaptée par Michel Ndaot, Deda Niongui, Guy-Joël Ntchango, Jean-Fidèle Ndziengui Nzamba de l’atelier Eyenot. Un moment des plus agréables !

Focus

Le focus du dernier jour portait sur Les Matitis. Le sociocritique Hémery-Hervais Sima Eyi s’est penché sur cette œuvre, l’enseignante Véronique Beka est revenue sur la traduction espagnole des Matitis, Michel Ndaot et Guy-Joël Ntchango sont revenus sur le choix des Matitis comme ouvrage à adapter au théâtre. Pour boucler la boucle, Hubert-Freddy a répondu à une série de questions dont la plus récurrente était celle-ci : Pourquoi avoir attendu 30 ans avant de faire sortir un autre roman ? Cette question a d’ailleurs été posée par Omer Ntougou de Symphonia Éditions. L’auteur évoque la construction de sa carrière professionnelle, ses co-écritures et son talent de scénariste pour se justifier. La réponse est quelque peu vague. Ne s’agit-il pas plutôt là d’une leucosélophobie ? Autrement dit d’une panne d’inspiration ? Voire de l’incapacité à se faire publier en France ? Cette question a divisé la salle en deux et les échanges n’en ont été que plus intéressants, avec le concours de certaines pointures de la littérature gabonaise présentes.

Dans tous les cas, l’auteur est de retour avec son nouveau roman intitulé Mon Pays qui traiterait entre autres, des mapanes, de l’homosexualité et d’autres aspects négatifs du Gabongo. Ce focus nous a valu des fous rires aux côtés d'Axel Etoughe, de Michel Ndaot et de son élève Adriella Lou qui a bien animé la chose.

La soirée s’est achevée sur le grand bal Ekang, qui a mis la culture fang à l’honneur. Les chansons de Prosper Ze, Afan, ont bercé le public. 

Petits points négatifs 

En dépit de la communication qui a été faite autour de cet évènement, il y a eu très peu de jeunes gabonais amoureux de la culture qui y ont pris part. C’est à croire que le jeune gabonais ne cherche pas à connaitre un peu plus que ce qu’on lui apprend à l’école. Il y avait majoritairement des journalistes en quête de reportages, des écrivains venus assister, encourager un collègue et la famille. Je salue vigoureusement la participation des collégiens de Bessieux, des étudiants de l’ENS. 

Par ailleurs, l’entrée en fanfare d’Hubert-Freddy Ndong Mbeng à un café littéraire n’était pas nécessaire, le peuple Ekang, il faut doser un peu ou bien ? 

Cet évènement qui était censé être une célébration de la culture gabonaise s’est peu à peu transformé en une célébration de la culture du peuple Ekang, enfin, je dis ça, je ne dis rien.

C’était là, mon petit récap, merci de liker et partager ! 


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