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Hello la team de notre blogosphère ! 

Le titre de l’article fera encore jazzé mais bon, nous on aime ça donc nous sommes dedans. Aujourd’hui, je reviens sur un événement de Mars sur lequel je rédige depuis quelque temps déjà. Il s’agit entre autre, du Women’s Day. Célébrons ensemble ce jour quoique lointain. 

On y va ! 

La journée internationale des femmes est un petit cadeau de l’ONU, dont le nom varie. On entend souvent dire Journée internationale des Droits des Femmes, il s’agit en réalité de la même chose. Elle découle des luttes féministes menées sur les continents Européen et Américain. Cette journée est une proposition de Clara Zetkin qui date d’Aout 1910 et sera finalement célébrée pour la première fois le 19 Mars1911, revendiquant le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail.  Elle vise globalement la réduction des inégalités homme-femme. Je m’appesantis sur le sujet suite à l’amalgame que font certaines femmes entre une journée dite de la femme et une journée internationale des Droits de la Femme

Pourquoi ? 

Certaines pensent que le 8 Mars c’est le jour où on doit les célébrer, où elles décident de ne pas préparer et leurs maris doivent préparer à leur place. Pis, certaines pensent que c’est un jour ou il est obligatoire de recevoir des fleurs, des chocolats ou du parfum comme signe d’une pseudo-considération. Il s’agit là d’une erreur monumentale. Ceci est juste une preuve que les femmes elles-mêmes méconnaissent leurs Droits. Les hommes ne connaissent également pas les Droits de la Femme. Ils cèdent juste à de petits caprices sans réellement accorder de l’importance à cette journée. D’ailleurs, peut-on y accorder de l’importance quand la concernée n’en connait pas le bien-fondé ni l’utilité ? 

Si vous m’avez bien suivi depuis le début, vous comprendrez qu’en fait la journée internationale des Droits de la Femme est l’occasion pour la gent féminine de faire un bilan de sa situation dans notre société. Une occasion pour améliorer la condition féminine, fêter les victoires et les  

Avancées du combat féministe si je puis dire.

Y a-t-il de réelles avancées justement ? 

D’Olympede Gougesqui nous a rédigé une déclaration des Droits de la Femme en 1791 et que je considère comme la toute première féministe à Clara Zetkin qui a proposé une journée internationale, il y’a une avancée. 

De Clara Zetkin à Simone Veilqui milite pour l’IVG, il y’a une avancée. 

De Simone Veilà Simone de Beauvoir qui nous parle du deuxième sexe, on avance réellement.

De Simone de Beauvoir à Chimamanda Ngozie Adichie pour qui homme et femme sont tous des féministes, il y’a une réelle avancée, pour ne citer que ces féministes et leurs œuvres. 

Les avancées sont réelles même si l’on commence à confondre un combat pour réduire les inégalités à un combat pour une égalité des sexes qui est selon moi est un idéal que l’on atteindra certainement pas. 

Il existe également d’autres journées qui concernent la femme. Je vous laisse aller les chercher et nous laisse réfléchir avec des extraits du préambule et du postambule de la déclaration des Droits de la Femme. 

« Homme, es-tu capable d'être juste ? C'est une femme qui t'en fait la question ; tu ne lui ôteras pas moins ce droit. Dis-moi ? Qui t'a donné le souverain empire d'opprimer mon sexe ? Ta force ? Tes talents ? Observe le créateur dans sa sagesse ; parcours la nature dans sa grandeur, dont tu sembles vouloir te rapprocher, et donne-moi, si tu l'oses, l'exemple de cet empire tyrannique*. Remonte aux animaux, consulte les éléments, étudie les végétaux, jette enfin un coup d'œil sur toutes les modifications de la matière organisée ; et rends-toi à l'évidence quand je t'en offre les moyens. Cherche, fouille et distingue, si tu le peux, les sexes dans l'administration de la nature. Partout, tu les trouveras confondus, partout ils coopèrent avec un ensemble harmonieux à ce chef- d'œuvre immortel.  L'homme seul s'est fagoté un principe de cette exception. Bizarre, aveugle, boursouflé de sciences et dégénéré, dans ce siècle de lumières et de sagacité, dans l'ignorance la plus crasse, il veut commander en despote sur un sexe qui a reçu toutes les facultés intellectuelles ; il prétend jouir de la Révolution, et réclamer ses droits à l'égalité, pour ne rien dire de plus. »

« Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l'univers ; reconnais tes droits. Le puissant empire de la nature n'est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superstition et de mensonges. Le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages de la sottise et de l'usurpation. L'homme esclave a multiplié ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers. Devenu libre, il est devenu injuste envers sa compagne. O femmes ! Femmes, quand cesserez-vous d'être aveugles ? Quels sont les avantages que vous avez recueillis dans la révolution ? Un mépris plus marqué, un dédain plus signalé. Dans les siècles de corruption vous n'avez régné que sur la faiblesse des hommes. Votre empire est détruit ; que vous reste-t-il donc ? La conviction des injustices de l'homme ; la réclamation de votre patrimoine, fondée sur les sages décrets de la nature. Qu'auriez-vous à redouter pour une si belle entreprise ? Le bon mot du législateur des noces de Cana ? Craignez-vous que nos Législateurs français, correcteurs de cette morale, longtemps accrochée aux branches de la politique, mais qui n'est plus de saison, ne vous répètent : « Femmes, qu'y a-t-il de commun entre vous et nous ? — Tout », auriez-vous à répondre. S'ils s'obstinaient, dans leur faiblesse, à mettre cette inconséquence en contradiction avec leurs principes, opposez courageusement la force de la raison aux vaines prétentions de supériorité ; réunissez-vous sous les étendards de la philosophie ; déployez toute l'énergie de votre caractère, et vous verrez bientôt ces orgueilleux, non serviles adorateurs rampant à vos pieds, mais fiers de partager avec vous les trésors de l'Etre suprême. Quelles que soient les barrières que l'on vous oppose, il est en votre pouvoir de les affranchir ; vous n'avez qu'à le vouloir. Passons maintenant à l'effroyable tableau de ce que vous avez été dans la société ; et puisqu'il est question, en ce moment, d'une éducation nationale, voyons si nos sages Législateurs penseront sainement sur l'éducation des femmes. » 


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