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Et si l’on déménageait aujourd’hui pour la Cote d’Ivoire, à la découverte d’un entrepreneur social ?

Avant de lire, merci de vous abonner au compte facebook de Yannick Kouadio, de partager et d’aimer cet article. Let’s go ! 

Le continent africain semble être le dernier à accorder de l’importance à l’écologie. En effet, très peu d’africains abordent le sujet et envisagent une possible réutilisation de tout ce que nous consommons. Ils sont donc réticents à consommer ou utiliser des produits écologiques ne sachant pas l’importante pollution dont notre planète fait l’objet. Pour changer ces mentalités, découvrons ensemble un entrepreneur écologique basé en Côte d’Ivoire qui fait des merveilles avec des déchets. 

Yannick Kouadio est un jeune entrepreneur écologique de 36 ans, vivant à Grand-Bassam et père de 3 magnifiques filles. Il est titulaire d’un diplôme d’Ingénierie Technique en Management des Ressources Humaines et d’un Master en Management d’Entreprises. Il comptabilise 7 années d’expérience dans le domaine Agro-Industriel lorsqu’il décide de tout plaquer pour se mettre à son propre compte. 

Le déclic est une mission de suivi et d’évaluation des travaux techniques de certification RSPO (Round Sustainable Palm Oil) en français, une table ronde pour une huile de palme durable à laquelle il prend part dans le cadre de son travail. C’est durant cette mission qu’il se lance dans une véritable symbiose avec la nature. Il quitte son emploi en 2017 et se consacre désormais à la recherche de solutions durables face aux menaces climatiques tout en tenant compte de la déforestation que connait la Cote d’Ivoire. Nous parlons d’un couvert forestier qui est passé de 16 millions d’hectares en 1960 à 2,5 millions en 2019. Ce qui est la résultante d’une agriculture extensive, d’une exploitation forestière et d’une extension des infrastructures. 

En Côte d’Ivoire, le besoin en charbon est vital dans les foyers à faibles revenus. Il est essentiel pour le maintien des activités gastronomiques. 

C’est dans cette optique que M. Kouadio décide de répondre à ce besoin en proposant une solution à partir des déchets de ménages et d’industries jugés encombrants : le charbon vert. Il est fait avec des épluchures de manioc, de banane, de coco et de cacao transformés en de la matière propre, écologique, économique et non toxiques, dégageant deux fois moins de Dioxyde de carbone (CO2).

Il fonde alors la SECI (Société Ecologique de Côte d’Ivoire) en 2017 et change son nom en 2019 en lui donnant une portée internationale : PELE ENTREPRISES, le pionnier de la transformation des déchets Ouest-Africain. Il forme des jeunes du Burkina Faso, de la République Démocratique du Congo, de Madagascar désireux d’apprendre les techniques de production du     charbon vert. 

Son entreprise produit également des allumettes écologiques, des buches de bois et bientôt des engrais biologiques. Le charbon vert qui reste le produit phare de son entreprise, est perçu difficilement par la population ivoirienne qui elle, est habituée à l’utilisation du charbon de bois. Cet entrepreneur est donc contraint de travailler plus sur une communication de proximité en éduquant sur les différentes propriétés du charbon vert, son cout abordable. Sur 250 000 ménages et restaurants ivoiriens, c’est 25 pourcents seulement qui opte pour l’utilisation de ce charbon. 

L’objectif premier de cette aventure est de lutter dit-il, contre le réchauffement climatique mais aussi contre la déforestation

Le second objectif serait d’atteindre une production de 610 000 tonnes de charbon vert soit un traitement de 1 850 000 tonnes de déchets, une déforestation évitée de 3 355 000 tonnes de bois sec, une émission de CO2 évitée de 2 135 000 tonnes.

Et troisièmement, il aimerait occuper 35 pourcents du marché du charbon à Abidjan. 

Ce jeune entrepreneur écologique estime qu’il n’est pas aisé de parler d’écologie en Côte d’Ivoire et qu’il faudrait que les mentalités voire le mode de vie change. Bien que tout le monde soit unanime sur l’utilisation de produits sans nocivité sur la santé, l’écologie n’est en réalité portée que par des étudiants en Environnement, Ecologie, Biologie et quelques adeptes. Les agents des Eaux et Forêts ne s’intéressant eux-mêmes que très peu à ce domaine. 

Son conseil aux jeunes qui veulent devenir des entrepreneurs écologiques est celui-ci : « Acceptez premièrement les nouvelles formes d’activités génératrices de revenus. La transformation des déchets étant un secteur prometteur. Recherchez également des solutions aux problèmes actuels afin de se construire une entreprise dans un écosystème entrepreneurial sain et de qualité et prenez activement part à l’économie circulaire que fait naitre l’écologie. »     


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3 commentaires

  • nqumFkOANVgH
    2024-02-06 21:07:12

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  • nqumFkOANVgH
    2024-02-06 21:07:17

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  • nqumFkOANVgH
    2024-02-06 21:07:21

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