Hello les guys, 

J’espère que vous allez bien. 

Cet article m’aura fallu beaucoup de temps mais quelle que soit la période, il fallait qu’il sorte… car il est très important… pour moi… Peut-être qu’il le sera aussi pour vous, afin que vous puissiez mieux me connaitre. 

L’article sort à la base, pour célébrer les 4 ans de vie du blog… vous vous souvenez ? Je l’ai lancé un 21 Janvier 2021, dans le doute et les appréhensions… après avoir exercé longtemps ma plume à l’écriture, pour des concours nationaux et internationaux. Le 21 Janvier 2025, il a eu un an de plus, rien ne présageait qu’il tiendrait aussi longtemps. Jusqu’ici, ce projet est le meilleur dans lequel j’ai pu me lancer. Merci à cette personne qui me l’avait suggéré autour d’une conversation au cours de laquelle, je cherchais désespérément à sortir de la dépression, de l’échec, de ce sentiment d’avoir tout raté quand mes amis et parents réussissaient, obtenaient leurs diplômes et que tout chez moi semblait stagner.

4 ans plus tard, je peux vous dire que ce blog est un projet presque viable pour moi (pour qu’un projet le soit, il faut qu’il vive au moins 5 ans, dit-on). Ce qui a été à la base, une thérapie, un moyen d’affuter ma plume, est devenu une toute petite source de revenus et la porte par laquelle d’autres projets, des rencontres sont arrivés… 

4 années sont passées, je n’ai toujours pas eu de grands contrats comme certains l’imaginent (koh j’ai l’argent, je suis star, L O L, la starmania est étonnée ^^). Je fais mes petites choses avec grandeur et un jour, cela paiera. C’est pourquoi, je célèbre mes victoires, mon tout petit impact, j’avance à mon rythme, je ne dois rien à personne, alors ne soyez pas trop exigeants. Le blogging c’est dur, créer un contenu de qualité, parler aux étudiants (gabonais surtout) c’est dur ! Mais je ne compte pas me résigner après tout ce qu’on (je vous dis tous les jours qu’il y a deux personnes sur ce projet) a traversé avec ce blog. Plus bas, lisez ce par quoi Le Parloir (Reine Melissa) est passé pour en arriver là.

En 2021, on lance le blog, il est bien accueilli, les gens s’abonnent, je n’ai pas d’autres activités à gérer donc naturellement je suis constante sur les publications. En 2022 si ma mémoire est bonne, on subit un piratage de la page. Impossible de publier des mois durant ou meme de récupérer la page tout court. Le webmaster est à fond sur la recherche d’une solution parce que moi, je pleure ma thérapie… Un jour ordinaire, après une énième tentative, le webmaster s’est concentré jusqu’à récupérer la page (on ne s’explique pas cette reprise, surtout qu’on a essayé de récupérer une autre page ainsi, ce n’est jamais passé), supprimer tous les contenus malaisants et m’appeler pour me dire que mon petit bébé était de retour. Ma joie était indescriptible. Mon travail n’était pas perdu. 

Il a fallu ensuite recréer le contenu, le stocker, refaire les liens, etc. rameuter tout le monde et c’était difficile. Puis, est venue cette période où ma sœur et moi voulions nous lancer dans l’entrepreneuriat, nous avions postulé pour le concours de Tony Elumelu, je voulais qu’on soit mentorées par une grande là qui écrivait aussi mais Dieu faisant, en allant à l’espace PME on a rencontré un de mes mentors qui, dès qu’il a entendu parlé du blog m’a ouvert la porte d’une maison d’édition de renom pour un stage rémunéré.

Dans cette période, il y a eu les travaux de correction sur lesquels je me penchais un peu après mon stage auprès de cette maison d’édition basée à Kinshasa. 

Par la suite, écrire est devenu compliqué. Je suis passé de la licence fondamentale en droit à la licence professionnelle en gestion et protection de l’environnement, je cherchais désespérément un moyen de sortir de l’UOB mais rien n’y faisait. Je n’écrivais plus, j’étais concentrée sur les cours, les conférences en lien avec l’environnement mais j’ai très vite compris que la fac, ce n’est pas le jeu ; Entre ces gens qui trichent pendant que les autres charbonnent, ceux qui paient, ceux qui couchent, je n’y ai pas trouvé ma place. Pas après ce harcèlement sexuel qui m’a empêché d’écrire ce rapport professionnel, tellement j’étais traumatisée. 

Je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai dû faire un choix : continuer d’essuyer des échecs à l’uob tout en sachant que je n’ai pas de parents qui investiraient indéfiniment dans ces sempiternelles études ou me lancer dans la vie active ? 

 Le choix a été vite fait. Les diplômes allaient attendre. J’ai eu envie d’avoir mon propre argent, demander et attendre des parents devenait pénible et gênant… J’ai commencé à faire des commissions pour mon mentor et il me payait pour cela. Tenez-vous bien, au cours d’une course, je vais perdre le téléphone qui me permettait de bosser. Une raison de pleurer fort, de crier ma douleur face à la vie qui ne s’arrangeait pas… 

Ce jour-là j’ai vu les choses comme allant de mal en pis tandis que Dieu, lui, créait un chemin inattendu. 

Le lendemain de la perte de mon téléphone, mon ami Axel va me joindre par le biais de ma sœur. Il voulait mon cv afin de l’envoyer à sa belle-sœur qui bossait à ACCENT pour un poste de rédacteur web. A la base, c’est lui qui devait postuler. Mais vu mon envie d’entrer dans la vie active et mes compétences en tant que blogueuse, il m’a recommandé. 

Le blogging n’est pas mon réel travail en agence de com’ mais il a été le début de ma vie professionnelle actuelle. Un exercice qui était une simple thérapie est vite devenu un indispensable à ma vie active…

En débutant à ACCENT, je ne publiais plus grand-chose sur le blog, ce n’était pas facile de trouver du temps pour suivre les deux lièvres à la fois. 

Aujourd’hui, la recherche de l’équilibre est mon pain quotidien entre mes différentes responsabilités et ce n’est pas aussi facile que vous pensez. Ce blog m’a ouvert les portes de la vie active, il m’a obligé à me former pour la rédaction et le marketing numérique. Il m’a obligé à créer un réseau et à socialiser. Il m’a donné plus que je ne lui ai donné, il est peut-être temps que je corrige cela pour les 4 prochaines années.

Joyeux anniversaire Le Parloir de l’Etudiant… cette année, on servira encore plus les étudiants !