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Hey, lecteurs du Parloir de l’Etudiant ! 

J’espère vous avoir manqué durant cette petite pause de quelques semaines et je vous reviens plus fraiche et plus intéressante qu’en Janvier. Let’s go ! 

Pour cette reprise je tenais à me prononcer sur un sujet qui a fait jazzé beaucoup d’étudiantsil s’agit de l’interdiction de vente de la friperie dans les marchés, artères, carrefours par Eugène MBA, le maire de la Commune de Libreville, le 8 Février 2021. Cette décision s’inscrivant dans une période de crise sanitaire liée à la covid-19, visait à prévenir un certain nombre de rassemblement afin d’éviter une éventuelle propagation de ce virus. De milliers de commerçants se retrouvaient donc au chômage, dans une précarité certaine. 

Deux semaines après ladite mesure, soit le 22 Février 2021, le maire de la Commune de Libreville a eu une entrevue avec les représentants des commerçants de friperie et fixait ainsi des conditions de reprise de leurs activités.    

 Etudiants mais concernés ?

La vente de friperie généralement exercée par les ressortissants étrangers, est depuis quelques temps l’apanage de plusieurs jeunes gabonais chômeurs, déscolarisés, orphelins et même étudiants. Le 4ème adjoint au maire Edgard NZIENGUI qui est en charge de la gestion des marchés municipaux l’a d’ailleurs mentionné : « la plupart des vendeurs de friperie sont des compatriotes, des étudiants. »      

Plusieurs étudiants gabonais se lancent de plus en plus dans l’entrepreneuriat et particulièrement la vente de friperie, la vente au détail des vêtements d’occasion. Ce commerce effectué n’est que le résultat d’une prise de conscience de la vie en zone urbaine. En effet, bien qu’étant pour la plupart étudiants boursiers, la vie à Libreville n’est pas de tout repos avec une allocation de 83 milles et un cout de vie élevé. Beaucoup quittent leurs villes natales pour s’installer à la capitale en vue de poursuivre leurs études universitaires. Cela implique plusieurs charges qui ne peuvent être comblées avec la modique somme de 83 milles. Je peux citer le paiement d’un loyer parfois au-dessus de la bourse estudiantine, l’achat des vivres, le paiement des fascicules et même les frais de transport. Ce commerce, permet donc aux étudiants de combler tous leurs besoins et de s’occuper l’esprit à quelque chose d’utile face aux grèves, à l’oisiveté, et même face à la délinquance. Les étudiants sont donc concernés, touchés par cette mesure prise le 8 Février. Car beaucoup ont un pied à l’école et l’autre dans le commerce. Etudiant le matin et commerçant le soir. 

C’est d’ailleurs la présence, sinon le préjudice causé à plusieurs étudiants-commerçants qui a fait peser la balance en faveur d’une reprise dudit commerce dans les plus brefs délais. Sans cela, plusieurs se plaindraient encore et ne sauraient à quel saint se vouer. 

Pour ce qui est de ladite reprise, elle ne sera pas aisée face aux différentes exigences du maire, notamment : le respect des mesures barrières, le dépistage du vendeur, l’acquisition des gels, le port du masque et des gants.  Connaissant les capacités d’accueil de nos marchés, la fougue de certains clients, le stress du couvre-feu, je crains que plusieurs ne reprennent leurs activités. Bref, avant que le corona ne nous tue, la faim nous aura exterminé. 

UNE ALTERNATIVE POUR NOS ETUDIANTS-Commerçants ? 

 La crise sanitaire en elle-même est une occasion pour nos étudiants-commerçants de repenser leurs techniques de vente, clin d’œil à nos étudiantes qui sont championnes de la vente en ligne. Il serait temps que chaque secteur se réinvente, innove pour être au même niveau que les autres. Aussi, préconisons toujours des plans B. Qui aurait imaginé que l’on pouvait interdire une telle activité sans l’avènement du coronavirus ? Alors, réinvestissons chaque sou gagné. Si tu vends de la friperie et qu’on l’interdise, investis dans autre chose. C’est là que réside toute l’importance d’une épargne. En bref, diversifions les sources de revenus autant que possible.

En tant qu’étudiant-entrepreneur ayons plus d’un tour dans nos sacs ! 


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