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Hello les Guys, j’espère que vous allez bien, et si on parlait un peu des maisons d’édition et des promoteurs de livres gabonais aujourd’hui ? 

Si vous êtes d’accord, alors lisez ce qui suit ! 

 

D’entrée de jeu, je tiens à souligner quelque chose : les maisons d'édition et les promoteurs de livres ont un rôle essentiel à jouer dans la promotion de la littérature gabonaise et dans la diffusion de nos récits. Mais jusqu’ici, nous remarquons que ce rôle est ‘un peu négligé’ par lesdites parties et nous savons qu’il y a des raisons qui justifient cette nonchalance littéraire nationale. Cependant, nous croyons que la littérature gabonaise peut être mise en avant avec « les moyens de bord » comme on le dit souvent, à condition que l’on se bouge un peu et qu’on sort du « on va encore faire comment… » Il n y a pas l’argent », etc.

 

Alors, voici les 5 actions que je propose pour stimuler l'industrie du livre au Gabon :

 

  1. Soutenir les écrivains gabonais 

Les maisons d'édition gabonaises devraient encourager et soutenir les écrivains en offrant des opportunités de publication et des ressources éditoriales. En effet, elles peuvent proposer un peu plus d’appel à textes, faire de petits concours çà et là, pourquoi pas mettre de l’argent pour des résidences d’écriture (c’est grâce à cela que des écrivains en herbe finissent par écrire des chef-d ’œuvres ^^) en incitant à l’écriture d’œuvres de qualité et en faisant appel à de vrais critiques pour le choix des œuvres à primer. 

 

  1. Investir dans la promotion de la lecture 

Les maisons d'édition et les promoteurs de livres devraient s'engager à promouvoir un peu plus la lecture à travers des programmes éducatifs et des événements communautaires. Nous saluons le travail d’Aude Sharys qui a initié Les Apéros Littéraires parce qu’en vrai « lire seul, c’est ennuyeux », elle attire avec son concept parce qu’il est original ! Quoi de mieux qu’un livre, un cadre attrayant, un bon verre de vin et des gens avec qui partager nos impressions ? Nos maisons d’édition gagneraient à développer des concepts du genre, des bibliothèques éphémères à des endroits spécifiques ou que sais-je encore ? Les gars, vous avez trop mal lorsqu’il s’agit de sortir votre argent pour promouvoir votre travail, vos écrivains, vous aussi vous voulez attendre l’Etat ou bien ? Faites ce que vous pouvez à votre niveau et donnez-nous envie de consommer la littérature de chez nous. 

En collaborant avec les écoles, les lycées, les bibliothèques et d'autres institutions, ils peuvent encourager une culture de la lecture et de l'apprentissage au sein de la population gabonaise. D’ailleurs, je salue le travail de MEL VINE, cet auteur qui invite d’autres durant son cours de philosophie au lycée Ntchoréré, afin d’échanger avec ses élèves sur la littérature.

 

 

  1. Explorer les marchés numériques et les plateformes en ligne 

Avec l'essor de la technologie, les maisons d'édition gabonaises devraient envisager d'explorer les opportunités offertes par les plateformes numériques et les ventes en ligne. La distribution de livres numériques peut élargir la portée des œuvres gabonaises au-delà des frontières nationales et atteindre un public international. Mais, remarquons que cette exploration du numérique reste encore embryonnaire car peu de dirigeants de maisons d’édition gabonaises travaillent avec des spécialistes en communication. Ils n’ont pas de lignes éditoriales prédéfinies pour leurs entreprises. Ils se contentent de publier les derniers livres qui paraissent. Ne sachant pas que ce n’est pas suffisant pour faire parler de l’entreprise ou des œuvres publiées. Pourquoi ne pas étudier le modèle des maisons d’édition étrangères pour pouvoir créer le modèle adapté à notre contexte local ? Il n’est pas rare de voir des maisons d’édition gabonaises fonctionner juste avec 2 ou 3 personnes qui font tout. Comment les œuvres pourront-elles être irréprochables ? Dans tout ceci, les personnes qui travaillent sur les livres d’autres personnes perdent leur passion pour la lecture ! Certains arrêtent de se former continuellement dans un domaine pareil ! En oubliant qu’il faut se mettre dans la peau d’un lecteur, pour fournir un travail de qualité à un écrivain qui veut publier un livre ! Que c’est un bon lecteur qui peut devenir un bon écrivain ! 

Bref, changez la façon de faire et faisons avancer la littérature gabonaise.

 

  1. Promouvoir la diversité culturelle et linguistique

 Le Gabon est un pays riche en diversité culturelle et linguistique. Les maisons d'édition devraient refléter cette diversité en publiant des œuvres dans différentes langues et en mettant en avant les traditions et les histoires des différentes communautés ethniques du pays.

 

  1. Favoriser les partenariats locaux et internationaux

Les maisons d'édition gabonaises devraient chercher à établir des partenariats avec d'autres acteurs de l'industrie du livre, tant au niveau national qu'international. Ces collaborations peuvent permettre un échange de connaissances, de ressources et d'opportunités, renforçant ainsi l'industrie du livre au Gabon. Nous avons déjà le FILIGA qui essaie de faire le job mais il y a encore du progrès à faire. Courage à eux !

 

  1. Plus de blogs axés sur la littérature

Il existe déjà un blog ‘Orchy et les livres’ de L’Orchidée Moulengui qui est une lectrice engagée et qui aide les auteurs à écouler leurs livres. Sa page facebook est ‘Mon univers livresque’. Il y a également le blog ‘choses lues’ de Rodrigue Ndong qui promeut la littérature. Il y a également Amos Eyeghe, un jeune gabonais qui a créé ENA Books, un concept vidéo pour promouvoir la littérature. Nous avons besoin de plus de blogs, de lecteurs engagés pour une mise en avant de la littérature gabonaise. Mais plus encore, nous avons besoin de plus de gens qui sont aptes à critiquer (la critique est constructive ^^) afin que les auteurs fournissent un travail passionné, de qualité et ayant une valeur ajoutée. Bien trop de gens écrivent pour de mauvaises raisons, il faut que les choses changent car la littérature gabonaise a ses beaux jours devant elle. 


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